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Henri Oreiller, né le 5 décembre 1925 à Paris et mort le 7 octobre 1962 à Linas, est un skieur alpin français, champion olympique de descente et de combiné en 1948 à Saint-Moritz. Il est le premier champion olympique de ski français. Pilote automobile après son retrait des pistes, il décède à 36 ans à la suite d’un accident de course.

Sa vie

Ses parents, Léon Oreiller, originaire de Rhêmes-Notre-Dame (Val d’Aoste), et Marguerite Favre, originaire de Val d’Isère (Savoie), vivent à Paris et vont en vacances à Val d’Isère pour faire les foins et séjourner chez Armante Favre, la sœur de Marguerite, qui tenait le café Favre dans le vieux village. Henri est venu vivre chez sa tante Armante à l’âge de 6 ans.

Ses parents quittent Paris en 1940 avant le début de la guerre et viennent tenir le café avec Armante. Léon fait office de coiffeur. Ils achètent quelques vaches. Puis Léon entre à la STVI (Société des Téléphériques de Val-d’Isère) avec entre autres, Jules Costa. Pendant la guerre, il fait le pain avec Gaston Moris. M. et Mme Oreiller ouvrent un magasin de sport sur le front de neige en 1948, puis une boulangerie en face de l’école primaire.

Henri Oreiller a toujours été un skieur audacieux, qui enfant et adolescent s’entrainait seul à Val-d’Isère. Il fut champion de Savoie puis Champion de France. Il est toujours resté très attaché au village de son enfance, envoyant des cartes postales à chaque course à l’abbé Charvin, curé du village, Charles Diebold et au docteur Frédéric Petri, qui fut président du Club des Sports et maire de la commune, et qui l’emmenait souvent en course avec sa Bugatti. Il se marie à Val-d’Isère le 20 décembre 1956 avec Gisèle Léger de Voiron.

Surnommé le Parisien de Val d’Isère ou le Fou descendant, il devient le premier champion olympique de descente en 1948 à Saint-Moritz avec la marge record de 4 seconde et 1 dixième sur son dauphin. Héros des Jeux olympiques de 1948, il remporte également la médaille d’or du combiné et la médaille de bronze dans le slalom spécial.

Passionné de vitesse, Henri Oreiller abandonne le ski alpin en 1952 pour se consacrer à la course automobile. Il trouve la mort le 7 octobre 1962 dans une sortie de route sur l’autodrome de Linas-Monthéry lors des Coupes du Salon au volant d’une Ferrari 250 GTO. Il avait 36 ans. Son nom est ultérieurement donné à un challenge annuel, celui du Meilleur pilote de montagne.

À sa sépulture à Val-d’Isère, où il repose au côté de son épouse, des témoignages innombrables sont parvenus du monde entier tant il était admiré : des États-Unis, du Japon, d’Australie, etc. Il lui reste à Val d’Isère une famille proche et il a également de la famille plus éloignée à Lyon et dans les environs. Une piste noire de Val d’Isère arrivant à La Daille est baptisée “OK” pour Oreiller Killy en hommage à ces deux formidables descendeurs.

Son palmarès

Jeux olympique d’hiver

Epreuve / Edition Saint-Moritz 1948
Descente Or
Combiné Or
Slalom Bronze

 

Championnats du monde

Epreuve / Edition Aspen 1950
Slalom géant 4e

Source Wikipédia

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