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La jeunesse de JCK (1943-1960)

Né à Saint-Cloud le 30 Août 1943, d’un père alsacien, pilote de chasse dans l’armée française pendant la seconde guerre mondiale, rien ne prédestinait Jean-Claude Killy à devenir skieur de haut niveau. C’est en 1946, à peine âgé de 3 ans, qu’il arrive à Val d’Isère avec sa famille et chausse sa première paire de skis. Passionné de sport, il pratique de nombreuses disciplines dans son enfance, puis se spécialise dans le ski. A 16 ans, il est repéré comme Espoir par la fédération puis sélectionné par Honoré Bonnet pour évoluer en équipe de France.

« Je suis sur le tremplin de Val d’Isère et j’ai à peu près 8 ans. Enfant, on ne supportait pas l’école, il fallait vite qu’on aille faire du saut ou du ski.  » 

Sa carrière de champion (1961-1968)

15 Décembre 1961, l’étoile Killy illumine pour la première fois la planète ski. Alors âgé de 18 ans, le jeune champion inaugure lors de l’épreuve du géant son prestigieux et unique palmarès dans les grandes courses internationales. Suivront des saisons exceptionnelles en 1965 et 1966, ponctuées par 2 titres de Champion du Monde à Portillo. L’année 1967 sera celle de la suprématie sans partage : celui que l’on appellera plus tard King Killy, remporte le classement général de la 1ère édition de la Coupe du Monde avec 12 victoires en 15 courses, ainsi que les globes de descente, géant et slalom. 1968 sera l’année des Jeux et du sacre. Il remporte le Grand Chelem et entre dans l’histoire du sport en conquérant 3 médailles d’or dans les 3 disciplines du Ski Alpin : il est triple Champion Olympique. Sa carrière exceptionnelle est reconnue en plus haut lieu et il reçoit en 1968 la Légion d’Honneur des mains du Général De Gaulle.

JO de Grenoble – 09 Février 1968 – Au départ de l’épreuve reine des Jeux, la descente «  Il m’a fallu 2 ou 3 ans pour mettre au point cette technique du départ catapulté. J’ai commencé à me rendre compte de l’importance du départ à Val d’Isère bien avant les JO de Grenoble. Il s’agissait de se propulser aussi bien avec les jambes qu’avec les bras en gérant au mieux la mécanique du portillon qui déclenche le temps à la fin de sa rotation. C’est l’une des meilleures photos de ma carrière. Elle est affichée en poster géant dans mon bureau. » 

Star mondiale et homme d’affaires (1968-1980)

Au soir de sa troisième médaille, sentant qu’il est au sommet de sa carrière, il prend la décision d’arrêter la compétition et met ainsi un terme à sa première vie. Sa notoriété est immense et le propulse au rang de star mondiale. Il rencontre son mentor Mark McCormack et devient l’un des premiers sportifs à vendre son image pour la promotion de grandes marques mondiales. De 1968 à 1981, il sera également pilote automobile, participant notamment aux 24 Heures du Mans, acteur de cinéma et enfin chef d’entreprise de sa propre marque de vêtements de ski.

JCK, l’olympien

En 1981, associé à Michel Barnier, il se lance le défi d’organiser les Jeux Olympiques d’hiver à Alberville. Avec cet objectif, c’est un retour aux sources du sport par la grande porte olympique et une nouvelle dimension qui s’ajoute aux personnages de champion et d’homme d’affaires. Dans le prolongement de la réussite des JO de 1992, qui révèleront ses capacités d’organisateur et de manager, Jean-Claude Killy présidera pendant 9 ans la société ASO, organisatrice notamment du Tour de France et du Paris Dakar. On le sollicitera également pour siéger au conseil d’administration de prestigieuses multi-nationales comme Coca-Cola ou Rolex.
Depuis 1995, Jean-Claude Killy fait partie des 115 membres du Comité International Olympique. Au sein du CIO, il a notamment présidé la Commission de coordination des Jeux de Turin 2006 et celle de Sochi 2014.

Copenhague – 28 septembre 2009 : Discours de Jean-Claude Killy devant les membres du CIO lors du congrès olympique.

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